La dépression post-partum, également appelée dépression post-natale ou périnatale, est une maladie qui survient généralement dans les semaines ou mois suivant l’accouchement. Elle se manifeste souvent de manière progressive et peut se traduire par plusieurs symptômes :
𝐔𝐧𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐟𝐚𝐭𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐞𝐱𝐭𝐫𝐞̂𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐮𝐧 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐝’𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞 ;
𝐃𝐞𝐬 𝐝𝐢𝐟𝐟𝐢𝐜𝐮𝐥𝐭𝐞́𝐬 𝐚̀ 𝐬’𝐨𝐜𝐜𝐮𝐩𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐧 𝐛𝐞́𝐛𝐞́ ;
𝐋’𝐢𝐧𝐜𝐚𝐩𝐚𝐜𝐢𝐭𝐞́ 𝐝’𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐚̂𝐜𝐡𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐨𝐭𝐢𝐝𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐬 ;
𝐔𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐭𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐢𝐬𝐢𝐫, 𝐲 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐫𝐢𝐬 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐚𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐚𝐥𝐞𝐬 ;
𝐔𝐧𝐞 𝐭𝐫𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐨𝐧𝐝𝐞, 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐫𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐚𝐩𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐭𝐞, 𝐚𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚𝐫𝐦𝐞𝐬 ;
𝐃𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞́𝐞𝐬 𝐧𝐞́𝐠𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐭𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐮𝐥𝐩𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐨𝐮 𝐥𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐭𝐢𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝’𝐢𝐧𝐜𝐨𝐦𝐩𝐞́𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞 ;
𝐃𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐨𝐮𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐢𝐥, 𝐬𝐨𝐮𝐯𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮𝐬 𝐚̀ 𝐥’𝐚𝐧𝐱𝐢𝐞́𝐭𝐞́ 𝐨𝐮 𝐚𝐮 𝐬𝐭𝐫𝐞𝐬𝐬 ;
𝐃𝐞𝐬 𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐝’𝐚𝐩𝐩𝐞́𝐭𝐢𝐭.
Cette dépression peut durer plusieurs mois et parfois s’étendre au-delà d’un an. Environ une mère sur cinq en souffre dans les quatre premières semaines après l’accouchement.
Il est important de comprendre que la dépression post-partum peut toucher n’importe qui et qu’il ne faut pas en avoir honte. Si vous présentez l'un ou plusieurs de ces symptômes, il est crucial de consulter un professionnel de santé. La dépression post-partum est une maladie qui se traite, et comme pour toute autre pathologie, il est préférable de ne pas s’y attaquer seul.
𝑄𝑢𝑒 𝑓𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑠𝑖 𝑣𝑜𝑢𝑠 𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑒𝑧 𝑑𝑒𝑠 𝑠𝑦𝑚𝑝𝑡𝑜̂𝑚𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑑𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑡-𝑝𝑎𝑟𝑡𝑢𝑚 ?
Il est essentiel d'en parler dès que possible à un professionnel, que ce soit votre sage-femme, votre médecin traitant, ou un psychologue.
Vous pouvez également bénéficier d’un accompagnement par le biais du dispositif « Mon soutien psy », qui offre des séances de soutien psychologique prises en charge par l’Assurance Maladie.
D’autres options incluent une consultation de pédopsychiatrie périnatale à l’hôpital ou un suivi au sein du centre de la Protection Maternelle et Infantile (PMI).
𝐶𝑜𝑚𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑝𝑟𝑒́𝑣𝑒𝑛𝑖𝑟 𝑙𝑎 𝑑𝑒́𝑝𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑝𝑜𝑠𝑡-𝑝𝑎𝑟𝑡𝑢𝑚 ?
La prévention commence bien avant l’accouchement. Une grossesse et une naissance abordées sereinement, avec une préparation adéquate, sont des éléments clés pour limiter les risques. Voici quelques actions recommandées :
𝐄́𝐜𝐡𝐚𝐧𝐠𝐞𝐫 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐮𝐧 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥 𝐥𝐨𝐫𝐬 𝐝𝐞𝐬 𝐝𝐞𝐮𝐱 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐭𝐢𝐞𝐧𝐬 𝐩𝐫𝐞́𝐯𝐮𝐬 𝐩𝐚𝐫 𝐥’𝐀𝐬𝐬𝐮𝐫𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐌𝐚𝐥𝐚𝐝𝐢𝐞 : l’entretien prénatal précoce, vers le 4e mois de grossesse, et l’entretien post-natal précoce, entre la 4e et la 8e semaine après l’accouchement.
𝐏𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐞𝐫 𝐚𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐞́𝐚𝐧𝐜𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐧𝐚𝐢𝐬𝐬𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐚𝐫𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́, même si vous avez déjà des enfants.
𝐒𝐞 𝐩𝐫𝐞́𝐩𝐚𝐫𝐞𝐫 𝐦𝐞𝐧𝐭𝐚𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐱 𝐛𝐨𝐮𝐥𝐞𝐯𝐞𝐫𝐬𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐩𝐡𝐲𝐬𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐞́𝐦𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐨𝐝𝐞 𝐩𝐨𝐬𝐭-𝐩𝐚𝐫𝐭𝐮𝐦 𝐞𝐧𝐠𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞𝐫, tant pour la mère que pour le père.
𝐌𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐛𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐢𝐧 𝐝𝐮 𝐜𝐨𝐮𝐩𝐥𝐞, notamment en ce qui concerne l’organisation du quotidien après l’arrivée du bébé.
𝐒’𝐢𝐧𝐟𝐨𝐫𝐦𝐞𝐫 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐛𝐞𝐬𝐨𝐢𝐧𝐬 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐧𝐟𝐚𝐧𝐭, 𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐮𝐥𝐢𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐜𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐨𝐦𝐦𝐞𝐢𝐥 𝐞𝐭 𝐬𝐞𝐬 𝐩𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬, afin de mieux y répondre.
𝐏𝐫𝐞́𝐯𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐞𝐭 𝐭𝐫𝐚𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐝𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐬𝐭-𝐩𝐚𝐫𝐭𝐮𝐦, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐫𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐬𝐨𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐬𝐨𝐢, 𝐞𝐭 𝐬𝐮𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭, 𝐧𝐞 𝐩𝐚𝐬 𝐡𝐞́𝐬𝐢𝐭𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐝𝐞𝐦𝐚𝐧𝐝𝐞𝐫 𝐝𝐮 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐢𝐞𝐧.
𝐶𝑟𝑒́𝑑𝑖𝑡 𝑉𝑖𝑑𝑒́𝑜 : 𝐴𝑔𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑅𝑒́𝑔𝑖𝑜𝑛𝑎𝑙𝑒 𝑑𝑒 𝑆𝑎𝑛𝑡𝑒́ 𝐼̂𝑙𝑒-𝑑𝑒-𝐹𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒
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